Dossier Ressources naturelles : L’Etat valide l’occupation du DPM en vendant les appartements illégaux de Bibo Bourgi
On le sait, le foncier risque de devenir un point de cristallisation des injustices du régime BBY. En effet, prenons quelques exemples, le DPM de la Corniche Ouest de Dakar. Le ministre Fofana a reconnu les occupations illégales de ce domaine et a promis un gel des travaux en attendant une concertation. Il a même dans une tribune accepté des mesures proposées par la Société Civile, le Perl.
Pourtant le gouvernement veut vendre des appartements saisis sur Bibo Bourgi par la CREI et situés sur le DPM. Quelle contradiction ! En vendant ces appartements, le gouvernement valide l’occupation du DPM. Les plages Anse Bernard auraient été déclassées par l’Etat et cédées à des Sud-Africains selon plusieurs concitoyens. On attend la clarification du ministre Fofana en campagne électorale permanente et très prompt à attaquer l’opposition patriotique et responsable.
L’Etat valide l’occupation du DPM en vendant les appartements illégaux de Bibo Bourgi
Le foncier en zone rurale, Ndengeler, Ngueniène pour ne citer que les cas plus connus concernant un phénomène généralisé. L’alliance des maires corrompus et la direction des domaines fait des ravages. Comment peut-on expliquer en l’état actuel de la législation, qu’une société qui a pignon sur rue certes comme la Sedima, peut en 5 ans se retrouver avec un titre foncier de 225 ha qui correspond à une valorisation de 45 milliards de francs? Quelle mise en valeur de la Sedima lui a permis d’obtenir cette propriété sur les terres requalifiées de lotissement de Djilakh dans la commune de Sindia? Sauf à dédommager la Sedima, comment l’Etat peut lui retirer ce titre foncier sous peine d’être accusé de favoriser l’insécurité juridique? La réforme de la gouvernance foncière est devenue une urgence absolue tant l’instinct de prédation domine dans le foncier à BBY
Dossier nouveau : Mali, la gouvernance démocratique seule voie de salut
Les revendications du peuple malien debout cristallisées par l’Imam Dicko sont très simples. La gouvernance corrompue et prédatrice de IBK menace l’existence du Mali en tant qu’Etat. 80% du territoire échappe à l’Etat et la situation s’est fortement dégradée depuis l’arrivée de IBK. Il doit partir. En Guinée de Alpha Condé, c’est la même chose, en attendant la Côte d’Ivoire.
En réalité, les peuples ont soif de gouvernance démocratique dont la vision et les principes de base ont été définis par les Assises Nationales, réflexion collective du peuple sénégalais. Il n’y a rien à inventer dans cette phase historique et surtout aucune nouvelle vision à proposer. Les peuples en lutte sont entrain de valider les Assises Nationales du Sénégal. C’est parce que Macky Sall a abandonné les Assises Nationales et adopté une gouvernance prédatrice comme celle d’IBK, leurs rejetons mis en avant, qu’il est incapable de comprendre le M5 RFP et le peuple malien.
Mali, la gouvernance démocratique seule voie de salut
Il est disqualifié pour trouver une solution politique, surtout qu’il refuse systématiquement d’appliquer les décisions de la Cour de Justice de la CEDEAO. Tel est le sens de la déclaration du CRD qui fait bondir les « boutons » de Macky Sall, selon l’expression du premier ministre chassé Boun Dionne. Le virus Cov 2 a mis en évidence la vanité et la fragilité des castes dirigeantes obligées de se confiner comme tout le monde et surtout montré que les inégalités sociales résultent de la corruption et des trafics de toutes sortes.
Ce coronavirus est vraiment particulier. Il réussit la prouesse de faire prier, un même Vendredi, l’Eid El Kabir, toute la communauté musulmane en Afrique de l’Ouest, comme pour nous rappeler un destin commun dans la foi en la justice. La voie est celle de la gouvernance démocratique tracée par les Assises Nationales du Sénégal. Notre devoir dans l’immédiat est d’aider le peuple malien digne et debout à réaliser ses aspirations. IBK doit partir dans la paix. C’est mieux et c’est possible.