C’est connu, Far Limited, qui détient les 15% de participation dans le gisement pétrolier sénégalais, n’arrive pas à débourser les ressources nécessaires pour s’acquitter de sa part d’investissement pour la phase de développement. Conformément aux termes du contrat de Joint-venture, Woodside, l’opérateur, a procédé à la suspension des droits de vote et d’assister aux réunions de la coentreprise de FAR.
«L’opérateur a informé FAR que ses droits de vote et de réunion en coentreprise ont été suspendus. Sous réserve de cela, FAR continue de travailler avec l’exploitant pour gérer l’impact continu de COVID-19 sur la chaîne d’approvisionnement et le calendrier du projet de développement du champ de Sangomar et d’autres activités dans le cadre de l’accord de partage de la production », indique la Junior australienne, qui peut même perdre ses participations dans le projet.
Elle informe aussi, qu’elle «a reçu la demande de l’une des parties de la coentreprise pour compenser sa part d’investissement». Cette partie serait-elle Petrosen ? En tout cas, FAR indique que pour l’instant, l’opérateur du champ pétrolier travaille avec les entrepreneurs du projet et le gouvernement du Sénégal pour optimiser les dépenses à court terme tout en protégeant la valeur globale de l’investissement et maintenir Sangomar Deep dans les délais. Ce, pour livrer le premier baril de pétrole en 2023.
Pour rappel, dans le projet pétrolier de Sangomar, Woodside détient 35%, FAR 15%, Petrosen 10% et Cairn Energy les 40% restants.