Ce 11 juillet est la journée africaine contre la corruption. Nous devrions tous poser un acte, aussi petit soit-il, pour marquer cette date. Car la corruption des élites africaines et la banalisation de ce phénomène dans la société actuelle sont les plus grandes entraves au développement du continent. Comme un cancer, la corruption détruit les structures de l’économie et du corps social. Si les dirigeants africains étaient moins corrompus, ils n’auraient nullement besoin de parcourir le monde pour quémander dettes et aides.
Des solutions existent. En plus de celles que j’ai proposées dans mon ouvrage ci-dessous, je partage aussi cel les formulees par le #ForumCivil
– rendre effective la mise en œuvre de la Convention de l’Union Africaine pour la Prévention et la lutte contre la Corruption ;
– ratifier la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la bonne gouvernance adoptée le 30 janvier 2007 à Addis Abeba ;
– finaliser les textes sur le Cadre général de l’éthique et de la déontologie dans la Fonction Publique ;
– transformer la CREI en Cour de Répression des Infractions Economiques et Financiers (CRIEF) ou de mettre en place un Parquet financier national ;
– renforcer la spécialisation du Pôle financier rattaché auprès du Procureur de la République ;
– fixer des règles d’évaluation objective et de gestion des carrières des magistrats ;
– assurer l’autonomie budgétaire de certaines juridictions avec obligation de reddition
des comptes ;
– adopter une loi sur le financement des campagnes électorales et des partis
politiques ainsi qu’une loi sur les conflits d’intérêt ;
– assurer la révision de la loi sur la déclaration de patrimoine ;
– finaliser et d’adopter l’avant-projet de loi sur l’accès
#BirahimSeck