Marché Sandaga : de l’électricité dans l’air

par pierre Dieme

L’annonce du démarrage de la démolition du marché Sandaga passe mal chez les commerçants. Le constat est fait, par emedia.sn, sur place. « Cela ne passera pas », tonne Moustapha Diouf, membre du collectif ’’And Taxawu Sandaga’’ (ATS).

« Seul Dieu sait ce qui peut arriver vendredi », renchérit Vieux Touré, vice-président de ATS, interrogé à l’intérieur de sa boutique de prêt-à-porter pour hommes, jouxtant le bâtiment qui doit être rasé.

Cheveux grisonnants, le responsable nous indique d’emblée que ses amis et lui « sont toujours dans les dispositions de négocier. » Mais pas pour autre chose, précise-t-il. Car, ils exigent « le respect des préalables comme c’était prévu. Mais jusqu’à présent, il n’y a rien de nouveau. »

« Ça pose problème »

Une chose est sûre, signale Touré, « ils ne sont pas dans les dispositions de quitter » mais plutôt que leurs points de revendication soient remis sur la table » des discussions.

Badou Kane, gérant d’une mercerie, agite, lui, l’approche de la célébration de l’Aïd El Kébir, pour motiver son opposition. « On est d’accord sur le principe qu’on quitte pour qu’ils puissent reconstruire le marché. Mais sous conditions. Ils ne peuvent pas attendre l’approche de la Tabaski pour. Qu’on nous donne des délais, et nous remettent les sommations après la fête pour qu’on puisse quitter. Un déménagement ne peut pas se faire maintenant. Ça pose problème ».

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