Nous avons noté cette nouvelle projection de l’autorité pour les classes d’examen et constater avec regret l’absence d’une réponse globale sur la totalité du scénario de cette reprise pour le 25 juin. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de fixer la date de la reprise et de la fin de l’année puisque les autres alternatives notamment les réponses aux questions légitimes concernant les classes intermédiaires et la problématique de l’hivernage sont aussi des éléments à prendre en compte. Je dois aussi rappeler qu’après la reprise avortée du 2 juin, nous avions été consultés par le ministère de l’éducation nationale.
Lors de notre rencontre nous avions porté à l’attention de l’autorité un certain nombre de recommandation qui tournaient entre autres, autour de la nécessité de combler le déficit en matériel prévu dans le protocole sanitaire, attiré son attention sur le défi lié à l’état de notre réseau scolaire constitué par la vétusté des infrastructures dont plus 6000 abris provisoires, l’inaccessibilité de certains établissements pendant l’hivernage. Nous avions également insisté sur la nécessité d’accorder une grande attention à l’inclusion scolaire par rapport aux élèves qui sont dans les classes intermédiaires.
Et c’est ainsi que nous avions proposé de travailler sur un schéma d’achèvement des cours entre septembre, octobre et novembre pour combler le gap pédagogique. Maintenant que la décision est prise, nous ne pouvons faire que prendre acte parce que nous reconnaissons que c’est au gouvernement que revienne la responsabilité de prendre une décision par rapport à l’école. Donc, en tant républicain nous allons accompagner autant que faire se peut ce dispositif même si nous savons qu’il sera extrêmement difficile de faire les cours en période d’hivernage au Sénégal à cause de l’inondation de certaines écoles même à Dakar.