Angelina Jolie s’est exprimée sur le mouvement militant antiraciste Black Lives Matter qui a resurgi aux États-Unis après l’homicide de George Floyd, un homme noir asphyxié par un policier blanc le 25 mai dernier. Dans une interview pour le magazine Harper’s Bazaar, l’actrice a avoué qu’elle s’inquiétait pour l’avenir de sa fille de 15 ans, Zahara.Angelina Jolie a déclaré que la pandémie de coronavirus et les récents troubles sociaux et politiques ont changé son point de vue sur le travail humanitaire qu’elle effectue depuis de longues années. Si l’actrice travaille depuis plus de 20 ans à l’échelle internationale, en étant notamment envoyée spéciale du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, elle a désormais l’intention de se pencher sur “les besoins et les souffrances au sein de [son] propre pays”.“Il y a plus de 70 millions de personnes qui ont dû fuir leur foyer dans le monde entier à cause de la guerre et des persécutions – et il y a du racisme et de la discrimination en Amérique. Un système qui me protège, mais qui ne protège peut-être pas ma fille – ou tout autre homme, femme ou enfant – dans notre pays en raison de la couleur de sa peau est intolérable”, a-t-elle expliqué.
En 2005, Angelina Jolie a adopté une petite fille alors âgée de six mois, Zahara, dans un orphelinat éthiopien. C’est notamment pour cette raison qu’elle espère voir le système changer aux États-Unis.
“S’attaquer au racisme structurel”
Angelina Jolie inquiète pour sa fille Zahara: “Le système me protège, mais pas elle”
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“Nous devons aller au-delà de la sympathie et des bonnes intentions en adoptant des lois et des politiques qui s’attaquent réellement au racisme structurel et à l’impunité. Mettre fin aux abus dans les services de police n’est qu’un début. Cela va bien au-delà, dans tous les aspects de la société, de notre système éducatif à notre politique”, a-t-elle ajouté.