Pape Massata Diack occupe le coeur des débats ce matin au tribunal financier de Paris. Les reports d’enquête de la commission rogatoire soupçonnent des sociétés fictives à l’oeuvre de Diack fils.
Son nom est cité dans les dossier de tous contrats que l’IAAF a paraphé avec les sociétés partenaires. En lisant le rapport de la commission internationale rogatoire, la juge du 32éme cabinet du parquet financier de Paris a cité plusieurs fois le nom de Diack fils sur des dossiers de négociations de contrats. Le tribunal lui reproche d’agir sous plusieurs casquettes au nom de l’IAAF. Massata aurait négocié des commissions pour des sociétés qui seraient interv enues dans le sponsoring et la communication pendant les compétitions de la Fédération internationale d’athlétisme.
En dehors de sa casquette de consultant en marketing, Papa Mssata Diack avait une double mission de conseils et d’assistance. Cela consistait à négocier des contrats d’apporteurs d’affaires au prés des sociétés partenaire comme Dansu, Samsung, la banque russe VTB, AMS ou la chaîne de télévision chinoise CCTV. Massata aurait aussi négocié des commissions selon le rapport d’enquête sur les droits de retransmission en Afrique sans reverser une partie à l’IAAF. L’autre grief reproché au patron de Pamodzi, c’est d’avoir créé des sociétés fictives au nom d’autres personnes pour leur verser des commissions.