Le Mouvement National des Enseignants Patriotes (MONEP – PASTEF) et le Mouvement National des Cadres Patriotes (MONCAP – PASTEF) dans le cadre de la gestion de l’école sénégalaise dans le contexte de l’épidémie de coronavirus, ont dénoncé vigoureusement les errements du gouvernement et saluent l’engagement et le sacrifice patriotiques des enseignants.
Et malgré les difficultés et les manquements successifs constatés dans la gestion de la crise scolaire par le gouvernement, selon les « Patesfiens », l’hypothèse d’une année blanche doit être l’ultime recours. Dès lors, plusieurs scénarios sont possibles et envisageables pour sauver l’année scolaire 2019/2020. Ces derniers de proposer la reprise des cours à partir du 01 octobre, jusqu’au 30 novembre 2020 pour TOUTES LES CLASSES, sur la base de 36 heures par semaine, donc 288 heures au total des deux mois de cours ; de programmer les compositions et les examens à partir de début décembre ; et enfin de démarrer l’année scolaire 2020/2021 le 05 janvier 2021 jusqu’à fin juillet (7 mois de cours, soit 1008 heures de cours au total, réparties comme suit : 6 heures par jour, 6jours par semaine, 4 semaines par mois, pendant 7 mois), en procédant à la révision des programmes scolaires et du calendrier scolaire pour plus d’efficacité (ex : faire abstraction de certains points non essentiels du programme, tout en réduisant au minimum les vacances scolaires au cours de l’année).
Ces propositions selon le MONCAP et le MONEP présentent l’avantage d’organiser la reprise des cours pour tous les élèves dans le calme et la sérénité. « À cette date, l’épidémie sera vraisemblablement maîtrisée. Au pire, nous aurons une vision claire sur son évolution, et le ministère de l’éducation nationale aura assez de temps pour préparer la reprise, avec la mise en place effective du dispositif sanitaire », assurent-ils… Ce scénario permet aussi une continuité du programme et garantit une égalité des chances entre les candidats aux examens, concluent la même source.
École sénégalaise : Les enseignants et cadres de Pastef dénoncent les errements du Gouvernement et apportent des solutions.
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