Le mercredi 06 mai dernier, nous publions un article intitulé « OCTROI DE LICENCES DE PECHE : Alioune Ndoye dans les filets du FU YUAN 9889 ». Un article qui suivait un autre nous ayant valu une plainte du ministre de la Pêche. Lequel nous réclamait 500 millions de frs avant de se rétracter après s’être rendu compte que nous ne sommes pas des armateurs chinois. Finalement, il ne demande plus que le franc symbolique.
Mais l’essentiel n’est pas à ce niveau puisque, depuis lors, nous avons été les spectateurs de la bataille par presse interposée entre le ministre Alioune Ndoye et le GAIPEs à propos de la délivrance de 57 licences de pêche à des navires chinois. Les coups continuaient de pleuvoir entre le ministère et le GAIPEs. En attendant notre procès avec le maire du Plateau qui a été renvoyé une première fois, Le Témoin avait révélé que le ministre de la Pêche avait signé une licence pour le navire chinois FU YUAN YU 9889 à la date du 17 avril 2020.
Alioune Ndoye n’avait pas manqué, comme système de défense, de nier totalement l’existence d’une telle signature. En attendant sans doute de nier l’existence du soleil. Une semaine après, c’est-à-dire le 25 avril lors d’une visite au marché de poisson de Pikine, il dira qu’il n’a jamais signé une licence de pêche. Ndékétéyo à la même date du 17 avril, le ministre de la Pêche avait aussi signé une autre licence pour un navire chinois FU YUAN YU 9885 qui porte bizarrement la nationalité sénégalaise avec une longueur Hors Tout 41,90 m avec option de pêche chalutier poissonnier.
A cette même date, une autre licence d’un autre navire chinois FU YUAN YU 9888 a été aussi signée. A ce rythme, on pourrait croire que toute l’agitation des acteurs de la pêche ne servira à rien. Malgré les déclarations du ministre réfutant toute signature des licences, le décompte est déjà à trois avec cachet du ministre. A moins que cela soit des fake documents. Or Alioune Ndoye n’a jamais évoqué une telle hypothèse. Le Témoin continue ses investigations. A un de ces jours
Le Témoin