On ne le dira jamais assez, les grâces présidentielles posent problème dans notre pays. Elles charrient des vagues et accréditent la thèse de corruption, de deal, de complicité et ternissent l’image de ceux qui ont en charge la politique carcérale ou la justice de notre pays. On n’a pas fini d’épiloguer sur le cas du Guinéen à qui on avait accordé la grâce alors que la procédure n’était pas épuisée, que «L’AS» a appris que Pablo Didier, l’homme qui aurait fourni la drogue à la bande des fils de riches dont la virée nocturne en plein couvre-feu avait débouché sur la mort de Hiba Thiam, avait été arrêté en 2015 et condamné à 6 ans avant d’être gracié en 2019. David Dieng dit Pablo a en effet été arrêté par les pandores de la Section Recherches depuis le 30 mai dernier alors qu’il s’apprêtait à livrer de la drogue. La fouille à son domicile a permis aux redoutables hommes du commandant Abdou Mbengue de mettre la main sur 7 boulettes, de l’argent en coupures de Cfa, euro et dollar. Ils ont découvert que Pablo est dans un réseau international qui étend ses tentacules au Brésil, au Nigeria, en Guinée Bissau etc.
La problématique des grâces présidentielles
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