Partie 2 du feuilleton judiciaire dans lequel est impliqué l’ancien président de l’IAAF Lamine Diack. Ce mercredi, le tribunal de Paris a auditionné l’ancien conseiller juridique de Lamine Diack.
Selon le correspondant d’Iradio, présent au procès, Habib Cissé a battu en brèche l’argumentaire selon lequel il était le conseiller de Lamine Diack mais plutôt celui de l’IAAF . « Je n’ai jamais été mandaté par Lamine Diack pour négocier le nébuleux. Je n’ai jamais conseillé Lamine Diack dans ses affaires personnelles », clame-t-il pour se défendre. Habib Cissé conteste catégoriquement à la barre avoir participé au ralentissement des procédures de sanction ou de suspension des athlètes russes. Il affirme avoir été qu’un assistant juridique sur la négociation des contrats anti-dopage avec les différentes fédérations. C’est dans ce cadre-là, soutient-il, qu’il est intervenu dans le dossier Russe pendant les championnats du monde d’athlétisme en août 2013 à Moscou.
Habib Cissé est accusé avec Papa Massata Diack d’être le trait d’union entre la fédération Russe et l’ancien président de l’IAAF. Selon le tribunal, M. Cissé et M. Gabriel Dollé, responsable de l’antidopage avait donné leur accord pour que les athlètes russes participent aux compétitions de JO 2012 et jeux mondiaux de 2013 et écoperont d’une suspension provisoire après les championnats de Moscou. Ce que le tribunal appelle un arrangement avec M. Vallentin, président de la fédération russe de l’IAAF.
Habib Cissé craque et mouille Papa Massata Diack
Des accusations niées par Habib Cissé à la barre même si la juge lui rappelle qu’il les avaient reconnues à l’enquête préliminaire. Un deal que M. Valentin avait proposé à Lamine Diack, selon le rapport de la quatrième audition de l’ancien président de l’IAAF qui l’avait accepté pour préparer la campagne électorale en 2012 au Sénégal. En fin d’audition, Habib Cissé craque en avouant avoir négocié 600 mille euros pour le compte de Papa Massata Diack. Lamine Diack quant à lui, fera face à la juge cette après-midi pour être entendu au fond du dossier.