Yankhoba Diattara : « l’année scolaire ne pourrait être sauvée que si…. »

par pierre Dieme

Pour Yankhoba Diattara, « suite à l’échec de la reprise des enseignements décidée par le Président de la République, l’obligation morale d’approfondir la réflexion pour une solution définitive à la crise que traverse le système éducatif liée à la pandémie du Coronavirus, s’impose dès lors. » 

Le Président de la République, dans un Message à la Nation délivré le 11 mai 2020  annonçait que « la Covid 19 continuera encore à circuler dans le pays jusqu’au mois d’août voire septembre au Sénégal ». 

Ce qui fait dire au 1er vice-président du Conseil départemrntal de Thiès, que « l’année scolaire ne pourra être sauvée qu’après cette période prévisionnelle encore aléatoire au vu de la propagation de la maladie sur l’ensemble du territoire national ».  

Selon le souteneur de Idrissa Seck toujours, en s’inspirant des modèles qui ont été élaborés ailleurs et qui commencent à fournir des résultats encourageants, « l’année scolaire et académique ne pourra être sauvée qu’en adoptant une série de décisions courageuses ». 
Ainsi, la première mesure consistera à repousser la reprise des enseignements-apprentissages à la rentrée prochaine. Autrement dit, en octobre prochain en espérant que la situation sanitaire s’améliore. 

Concernant les classes intermédiaires, l’homme politique du parti Rewmi proposera que tous les élèves ayant validé avec succès deux trimestres, passent en classe supérieure.  

Pour les mois d’octobre et novembre 2020, il sera question d’une mise à contribution pour combler le déficit portant sur le quantum horaire et permettre aux élèves de terminer leurs programmes et ceux en classe d’examen de bien préparer les examens qui pourront être organisés en décembre 2020 (CEFE, BFEM et BAC). 

La prochaine année scolaire 2020-2021 pourrait être envisagée de janvier 2021 à juin 2021 et le mois de juillet 2021, consacré aux examens. 
En tant que parent d’èleve, Yankhoba Diattara pensera à ceux qui sont dans les régions. 
« Il est vrai que dans certaines régions surtout dans le sud-est du pays, l’hivernage commence tôt, mais cette période coïncidera avec la fin des apprentissages et le début des examens ». 

Pour réussir un tel pari, il va falloir selon Yankhoba Diattara, réduire considérablement toutes les vacances intermédiaires (Pâques, Noël, et autres), mais également mobiliser toute la communauté en commençant par les enseignants et les parents d’élèves qui devront s’adapter au nouveau contexte.  

Toutefois, les élèves aussi devront se conformer à cette nouvelle approche parce qu’il y va de leur avenir. 

Le 1er vice-président du Conseil départemental de Thiès appelle l’État de son côté, à mobiliser les moyens nécessaires, mais aussi et surtout à respecter ses engagements vis à vis des syndicats d’enseignants…

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