De Macky Sall, celui qui m’a suivi dans un club privé à Rotterdam, un soir, pour goûter aux…blanches, celui qui me harcelait pour que je lui donne quelques sous sur les marchés de l’eau que je réglais au Sénégal, notamment la construction de la station d’épuration de Camberene (Serigne Mbaye Sy Diop, frère de l’ancien ministre Abdoulaye Diop alors patron de l’Onas, s’en énervait), de cet homme qui a volé les sous issus des contrats pétroliers que j’ai obtenus pour le Sénégal, je savais trop de choses immorales pour vous mettre en garde.
Je ne vous avais pas dit de ne pas l’élire par hasard.
Je le savais nul, médiocre, incapable, tyran de scènette.
Je le savais inapte à être un palefrenier. Je savais comment il avait menti sur son parcours.
Je le savais indigne d’être Président. Il est maintenant une tache indélébile sur l’image de notre pays qu’il a détruite.
Vous n’aviez pas voulu m’entendre. Macky, ca suffit, tu es taatou neenn: nu !
De son frère, le malade imaginaire, Aliou, l’habitué des restaurants cogne-rideaux, à 500 francs, pilier du bar et des bières de la case-foyer du Cesti, qui avait volé l’offre de Vivendi contre laquelle mes partenaires britanniques et moi étions en compétition sur un marché d’eau, pour venir, à bride abattue, nous le filer, sous nos yeux médusés, je le devinais capables de haute criminalité.
Malgré tout ça, c’est par aumône pour reluire son aura terne que je lui avais fait l’honneur de me présenter à sa soutenance de mémoire de maîtrise du Cesti. Il m’avait supplié d’y venir…
Puis, je le découvris tel qu’en lui-même: personnage de Molière, inventeur de fausse maladie pour se faire absoudre de nos hydrocarbures qu’il a bus, en sa qualité de voleur XXL.
Qui peut s’étonner de l’impasse causée au Sénégal avec de tels types ?
Adama Gaye 2 juin 2020
Macky, tu apprendras à me faire arrêter illégalement. Dinaa la dajjii.