Aliou Salaud

par Dakar Matin

Son frère a dû lâcher prise, se libérer de sa favorite chaise anglaise pour cogner le mur, à côté, en s’écriant: “qu’ai-je fait au bon dieu pour mériter un frère aussi salaud que le Chiwawa des Chiwawas ?”.
Maintenant qu’il a repris sa position privilégiée, sortons, sénégalaises, sénégalais, nos mouchoirs et surtout nos chapelets.
Pleurons en nous moquant discrètement de cette maladie imaginaire, qu’a inventée Aliou, le frère de Macky Sall, dans le seul but de nous attendrir pour nous faire oublier les 6000 milliards qu’il nous doit, somme représentant sa récolte de son braquage, en compagnie de Frank Timis, sous la dictée de son aîné présidentiel, de la partie la plus prometteuse de nos hydrocarbures.
Ce n’est pas la première fois qu’il nous propose une comédie pour divertir et distraire le peuple.
Voici un peu plus d’un an, acculé par les révélations sur l’un de ses nombreux actes de criminel économique contre la nation, on lui avait organisé une fausse enquête judiciaire et parlementaire. Tous l’avaient vu, sourire en coin, se tendre à la division des investigations criminelles. Sur place, accueilli avec des fleurs, sur des notes musicales douces, on l’avait prié, pendant qu’il sirotait qui lui était servi avec obséquiosité, de coucher ce qu’il voulait voir dans le rapport sur les charges portées à son encontre.
Une presse à son service, soumise, l’attendait, en héros, pour recueillir le récit de son “héroïque” déplacement chez les flics.
Peu après, bis-repetita, un juge mollasson, aux ordres, refit le même cirque avec lui en vedette.
“Aliou blanchi, Karim coupable”, fut donc, comme prévu, le verdict final livré par une justice sénégalaise décidée à battre ses records en trahison de ses missions.
Le problème, c’est que depuis lors le tribunal de la conscience n’avait cessé de tourmenter le pauvre Aliou Sall. Conscient que les lourdes manœuvres déployées pour le sauver étaient perçues comme une insulte de plus par l’immense majorité du peuple sénégalais, il ne s’était arrêté de chercher un autre “truc” pour vendre sa mayonnaise.
Arriva la Covid19. Eureka, le salaud, fier de sa trouvaille, s’empressa de se déclarer moribond, frappé par le virus et s’en alla étaler sa massive corpulence sur l’un des maigres lits d’hôpitaux encore restant dans le pays. Pour faire bonne mesure, il entraîna dans son jeu son épouse, sans réaliser qu’en lui faisant dire qu’elle avait été contaminée par son chauffeur, il l’exposait à toutes les suspicions dès que ce dernier, en statut négatif, refusa d’endosser la culpabilité taillée pour accréditer la thèse des deux faux malades.
Trêve de condescendance. Sortons nos chapelets. Les assureurs du peuple sénégalais, calculettes en mains, recommandent vivement de prier pour que rien n’arrive à Aliou Chiwawa Sall. Son cas est en effet sérieux. C’est du genre de la plus grande des problématiques qui se pose aux…banquiers. Quand un de leurs clients leur doit un peu d’argent, il a un sérieux problème. Il sera harcelé et menacé, soumis à toutes sortes de pressions jusqu’à ce qu’il rembourse. La chose change quand il doit beaucoup au banquier. En cet instant, la peur change de camp. Il s’agit alors pour le banquier de veiller à ce que rien n’arrive à son client, que sa santé soit préservée, pour qu’il puisse escompter être payé, un jour.
Nous vivons la même situation avec Aliou Sall. Personne n’a intérêt qu’il soit emporté ou atteint par le virus du corona. Tous se doivent de prier pour qu’il nous revienne afin de nous dire ou se trouve notre blé, les milliers de milliers de francs cfa qu’il nous doit.

Prenons donc l’affaire au sérieux. Nous avons affaire à un criminel, un salaud, de la pire des espèces, taillé dans le même bois que son fraudeur de frère. Que personne ne doit même surpris qu’il simule sa mort et sa mise en cercueil, voire son enterrement imaginaire dans sa folle volonté d’échapper à notre légitime exigence de récupérer nos sous.

Corona, de grâce, écarte-toi de notre chemin: solder nos comptes avec ce salaud et ses acolytes, c’est notre mission sur terre. Nous affronterons tous ies virus de toutes les planètes pour la réussir.

Aliou, sors de ton hôpital: ton jeu fait rire jaune. Tu es démasqué. Nu…

Adama Gaye, je Caire 29 Mai 2020.

Ps:
Nous n’oublions aucun des pilleurs de la République, Mamour Diallo, Ibrahima Agetodjeh, Mame Mbaye Niang, Soce Dione, pour ne citer que ceux-là…

1-Celui, envoyé par le pouvoir pour me supplier, comme il l’a fait avec tous les sites ayant écrit sur l’évacuation d’un des fils de Macky en France, s’est trompé. En agissant ainsi, il a confirmé l’information. Et, bien évidemment, ses commanditaires et lui ont dû être sonnés de voir l’information maintenue a bonne place dans mon espace. Vos magouilles n’ont pas de chances de succès partout, pauvres hères !

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