La Directrice de la Santé, Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye a indiqué ce mercredi 27 mai, que 1 628 personnes sont actuellement sous traitement pour une maladie liée au coronavirus, et que « 1 586 sont sorties de l’hôpital ». Au Sénégal, la courbe des patients sous traitement a repris le dessus sur celle des guéris. Pourquoi ?
Plus il y a de nouveaux cas journaliers et moins de guéris, plus le nombre de patients sous traitement progresse dans les Centres de traitement des épidémies (Cte) mis en place. Plus un pays compte de malades, c’est parce qu’il y a plus de nouvelles contaminations que de personnes sorties de l’hôpital.
Selon le communiqué numéro 87 du ministère de la Santé et de l’Action sociale publié ce mercredi 27 mai, 92 nouveaux cas sont déclarés positifs. La même source indique une baisse des cas guéris, 21 seulement.
C’est donc davantage de nouveaux cas positifs que de guérisons. Ce qui explique d’ailleurs la forte augmentation des hospitalisations, passant de 1 559 (hier) à 1 628 (aujourd’hui).
Certaines estimations, sur le nombre de patients sous traitement, peuvent ainsi varier, d’autant qu’ils représentent le nombre de cas auxquels sont soustraits les décès et les cas guéris du coronavirus (sans oublier le patient évacué et finalement décédé en France).
Patients sous traitement = nombre de cas auxquels sont soustraits les décès et les guéris
En effet, les estimations peuvent varier suivant les chiffres qui sont communiqués quotidiennement par l’autorité sanitaire concernant les décès, les personnes ayant surmonté la maladie et les nouveaux cas positifs. D’un jour à l’autre, les variations sont encore monnaie courante.
Hier mardi 26 mai, il y avait plus de patients guéris (1 565) que de malades (1 559). Mais, ce n’est pas la première fois que cela arrive. À la date du 21 avril 2020, le pays comptait 412 cas de contaminations à la Covid-19.
Et, le nombre d’infectés qui avaient vaincu le nouveau coronavirus étaient de 242 contre 164 personnes alors sous traitement. Le nombre de patients guéris était plus important que celui hospitalisé.
Les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale sont engagés dans une course contre la montre pour élaborer un traitement spécifique contre cette maladie qui a déjà infecté 3 253 personnes et en a tué 38.