Et la vie suit son cours. Tant pis pour les autres qui n’ont pas eu l’intelligence de faire de la politique. Ils seront toujours les grands perdants à l’heure du partage du gâteau. Quelle que soit leur compétence intellectuelle, ils seront mal considérés par ces gens qui tirent leurs positions et subsistance de leur militantisme politique.
Sans aucun mérite, si ce n’est celui de se prévaloir d’une grande gueule et de vivre dans le mensonge et la roublardise en changeant de costume ou de camisole au gré de leurs intérêts bassement mercantiles. Les gens actuels du pouvoir ont la fâcheuse habitude de considérer ce pays comme leur propriété. Tout leur est dû et rien aux autres qui doivent se taire ou se faire voir ailleurs. Bref, ils réclament une pensée unique, nous renvoyant à une sinistre époque bien lointaine.
Tout le monde doit s’aligner à leurs positions. Même si celles-ci mènent droit au mur avec le danger de se fracasser la tête. Ils sont les seuls patriotes et sont également les seuls à aimer ce pays. Tous les autres sont des traitres qu’il faut mettre hors d’état de nuire. ils avaient réussi par leurs arguties juridiques à faire perdre son emploi à un valeureux fils du pays en le radiant.
Son tort ? On lui reprochait d’user de sa position pour éventrer les micmacs que l’autorité elle-même niait. et pourtant ils avaient réussi. On pensait cette page ensevelie, et les voilà qui reprennent service. Sur la base d’un décret sur le bienfondé duquel personne n’est d’accord, ils veulent tuer un haut fonctionnaire qui n’a eu que la prétention de dire au peuple que le parchemin que l’on essaie de lui faire avaler est un faux. Rien que ça ? Un crime que l’effronté doit chèrement payer par sa radiation de la fonction publique. Et définitivement ! Ah, ces gens-là. On aimerait bien voir leur tronche quand ils seront hors du pouvoir.
KACCOOR BI
Le Témoin