Débat sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine : « Nos spécialistes n’ont rien à envier aux experts internationaux », réagit Diouf Sarr

par pierre Dieme

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que les essais de l’hydroxychloroquine, médicament contre le paludisme, comme traitement possible du coronavirus, ont été interrompus en raison de craintes pour la sécurité sanitaire. 

Les essais dans plusieurs pays sont « temporairement » suspendus par mesure de précaution, a déclaré l’agence onusienne lundi. Cela fait suite à une étude médicale récente qui a suggéré que le médicament pourrait augmenter le risque de décès des patients atteints du Covid-19. 

Il s’agit de la revue médicale ‘The Lancet’ qui a déclaré qu’il n’y avait aucun avantage à traiter les patients atteints de coronavirus avec de l’hydroxychloroquine, et que la prise de ce médicament pourrait même augmenter le nombre de décès parmi les personnes hospitalisées. 

Interpellé par nos confrères de Libération, le ministre sénégalais de la santé, Abdoulaye Diouf Sarr a réagi en ces termes. « Le protocole (l’hydroxychloroquine) que nous appliquons à nos patients a été élaboré par de grands spécialistes qui savent ce qu’ils font. L’Etat leur fait totalement confiance. Nos spécialistes qui guident notre orientation n’ont rien à envier aux experts internationaux », a dit le ministre de la Santé. 

Le 2 avril, le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann, à Dakar, a assuré que les patients de Covid-19 sous traitement avec de l’hydroxychloroquine guérissaient plus rapidement, promettant d’y associer dans les prochains jours de l’azithromycine afin de parvenir à de meilleurs résultats.

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