Depuis quelques années, la tendance s’est inversée au profit des écoles privées, laissant les écoles publiques à la traine. À Saint-Louis le constat est général, les écoles publiques sont en crise. Pour certains parents, il est inadmissible de laisser leurs enfants dans les écoles publiques à cause des grèves sans relâche des enseignants, le manque de résultats et la déperdition de leurs enfants. Les écoles privées selon eux sont plus fiables du fait des bons résultats constatés chaque année, et une accréditation très facile avec une bonne surveillance. Raisons pour lesquelles, beaucoup de chamboulements ont été notés cette année au niveau de certains établissements publics. Notamment beaucoup d’élèves ont été déplacés d’une école à une autre surtout au niveau des établissements de Cheikh Touré et Ablaye Mbengue Khaly à Guet Ndar sur la langue de Barbarie.
Sur cette bande de terre située dans l’île de Saint- Louis la vétusté de beaucoup de bâtiments a conduit à la fermeture de certains d’entre eux. Si d’aucuns sont vieux, d’autres posent un problème d’insécurité avec surtout l’avancée de la mer. Les écoles privées se présentent donc comme un remède à tous ces maux. Cependant ce n’est pas sans conséquence. Certains élèves ayant parfois des problèmes de réadaptation. Associé à cela le long trajet pour rallier l’école, certains sont sujets à la fatigue, le manque de volonté et même les absences et retards qui se répercutent sur leurs notes. L’exemple le plus patent est le cas du CEM Duguay Clédor transféré du Sud à la Pointe Nord, un collège où la plupart des élèves habitent à Sor. Pour l’école l’Imalé Ndiaye la situation est aussi difficile pour les élèves, les parents que le corps enseignant, la distance est la principale ennemie des élèves, les parents ont des difficultés pour prendre en charge le frais de transport des enfants et les enseignants faute de moyens de transport, font souvent face à des retards.
Et cette situation risque d’être plus compliquée encore. Ce problème de transfert cause d’énormes difficultés liées à l’environnement sur place, la promiscuité et le manque de salles et même de bureaux.
La plupart du temps, le personnel est confiné et tout ceci risque de nuire à la bonne marche de l’école.L’école publique perd ainsi son identité, et si on ne veut inverser la tendance, un programme d’urgence de réhabilitation des écoles est nécessaire. Les autorités doivent davantage se pencher sur les problèmes que subissent les écoles publiques de Saint-Louis. Et ces derniers devraient organiser plus souvent des réunions avec les parents afin d’avoir une bonne cohésion sociale.
L’école publique Saint-Louisienne menacé oui:Exemple l’école Khayar Mbengue et Graciané fermé pour risque d’effondrement puis transformer en dépotoir d’ordures. Ce qui pousse ce gouvernement à transférer les élèves dans les autres établissements scolaires publics. Finalement nous avons un taux de concentration de 70 à 80 élèves pas salle de classe dont 3 élèves entassés pas table banc. Avec ces images avant le Covid19 aujourd’hui Ils veulent nous faire croire que les conditions seront réunis pour la reprise des cours le 2juin en plein pandémie. Alors qu’en temps normal tel n’était pas le cas.
Attention : Sauvons des vie la jeunesse est l’espoir de l’humanité protégeons nos enfants à ne pas prendre ce risque.
L’école publique en faillite à Saint-Louis : Vétusté, manque d’infrastructures, risque d’effondrement et promiscuité minent les établissement.
92
Article précédent