Bara Touré, lors de sa dernière audition: «c’est dans l’après-midi de la journée du 26 septembre 2019 que j’avais en tête l’idée d’exécuter mes enfants. Je voulais le faire vers 17h mais ce n’était pas possible»
Poursuivis pour assassinat suivi d’acte de barbarie sur ses deux enfants, Bara Touré a été déféré hier, au Parquet de Diourbel. SourceA qui donne l’information dans sa livraison de ce samedi, renseigne que, le mareyeur, a fait des aveux glaçants devant les enquêteurs. Car selon lui, son acte a été prémédité, avant de passer à l’action.
«C’est dans l’après-midi de la journée du 26 septembre 2019 que j’avais en tête l’idée d’exécuter mes enfants. Je voulais le faire vers 17h mais ce n’était pas possible. J’y ai mûrement réfléchi avant de le concrétiser, durant la nuit. Mais j’ignore les raisons qui m’ont poussé à le faire», a-t-il dit.
Interrogé sur ses penchants ou supposés de sorcellerie ou de maraboutage, Bara Touré joue, systématiquement, la carte de la dénégation. «Je ne suis pas un adepte du maraboutage ou de la sorcellerie. Je n’ai pas de difficultés financières», dégage en touche Bara Touré.
Bara Touré, inculpé pour meurtre, a été placé hier sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (Mac). Lors de son audition, il a été interpellé sur la présence du chien et du chat. Mais il a juré la main sur le cœur en ces termes : «j’ignorai la présence du chien et du chat dans les deux chambres du bâtiment en construction. Et, là où j’avais jeté le couteau, il n’y avait aucun de ces animaux».
Et, au sujet des deux enfants égorgés qui ont été retrouvés nus sur leur lit, il estime qu’ils étaient toujours dans cet état, durant chaque nuit. Quid du chat de couleur noire égorgé et retrouvé dans l’une des chambres de la maison et du chien agonisant avec une corde au cou ? Bara Touré refuse d’en endosser la responsabilité.