Il n’y a donc aucun téméraire qui oserait regarder le Chef dans le blanc des yeux et lui dire qu’il est passé à côté de la plaque ? Qu’il s’est lamentablement fourvoyé et reconnaitre, enfin, qu’il n’a pu résister aux menaces d’une oligarchie religieuse pour le contraindre à rouvrir les mosquées. Pas de quoi jouer au guerrier ou avoir honte. Même s’ils ne sont pas aussi fatalistes que Jacques, ce personnage de Diderot pour qui tout ce qui lui arrive était écrit là-haut, pour ces messieurs et dames du pouvoir, tout ce que le Chef fait ou décide est bon pour nous autres pauvres citoyens. Notre choix notre obligation plutôt ! serait de subir. Et on les entend depuis lundi soir seriner tous le même discours d’autosatisfaction. Le Chef aurait mis une pression accrue, genre confinement total, sur le peuple et les mêmes qui parent aujourd’hui de toutes les vertus du monde les mesures d’assouplissement annoncées auraient salué une illusoire stature de génie du Chef. Ce même si ses dernières décisions sont vigoureusement contestées par une frange de la population, dont des élèves qui ne veulent pas être transformés en chair à coronavirus tandis que leurs parents, eux, disent ne point vouloir assister à la mort programmée de leurs chérubins. L’Eglise catholique, plus prudente et responsable, a sagement conseillé à ses fidèles de rester chez eux, le temps que la bourrasque passe, les activités religieuses étant suspendues. Sages décisions si l’on se réfère à la situation marquée par une montée fulgurante du virus. Quant à nos entrepreneurs islamiques et autres s’activant dans le business des mosquées, ils ont poussé à la roue en faveur de la réouverture de ces dernières. En prenant même le contrepied de La Mecque et de Médine ! Malgré donc ce tableau fort pessimiste, y en a qui applaudissent aux décisions hasardeuses du Chef. En attendant …
KACCOOR BI