C’est à croire que ce charmant pays ne compte que de misérables gens. ainsi, notre ministre de la culture et de la communication a attendu la période où l’on invite la population à se calfeutrer chez elle pour rendre des visites de courtoisie à des gens de son secteur dont nous autres pauvres journalistes. Il aurait pu faire comme son boss.
A défaut de visioconférence, du moins discuter avec les gens de son secteur par téléphone. Ç’aurait été plus commode que de trimballer une équipe, histoire de faire dans le « m’as-tu-vuisme ». Parait que c’est à la mode.
La chargée du département du commerce a même accompagné quelques gens du secteur de la boulangerie à l’apix pour la création d’un… Gie et, svp, avec la télévision nationale. Défense surtout de rigoler.
Revenons au « doxantu » du ministre de notre secteur si chahuté par des mercenaires qui se cachent derrière leurs claviers pour nourrir leurs sites du travail des autres. Dans ses pérégrinations covid-19, pardon journalières, il s’est invité chez un des notables de la musique sénéga laise. eh bien, le monsieur dont le fils roule dans des bolides de luxe, crèverait la dalle.
S’il en est à ce point, c’est grave et le chef doit vite sortir de son Palais pour soulager son peuple. ces messieurs de la culture qui roulent le plus souvent les mécaniques doivent avoir la décence de parler du manque à gagner causé par ce salaud de virus qui est en train de tout dérégler sans que des solutions courageuses ne soient prises. Une partie de ces troubadours ne parvient même plus à donner ne serait-ce qu’un concert par mois. ils tirent leur pitance des rapines des gens du pouvoir.
Bon, il faut que notre ministre arrête de nous jouer son cinéma. les problèmes du secteur sont connus de tous et ce n’est pas par des visites qu’il s’imprégnera des urgences. encore que tout est devenu urgence dans ce pays où les gens sont devenus si misérables. Sauf bien entendu ceux du pouvoir.
KACCOOR BI