C’est à désespérer de ce pays. De sa classe politique, de son intelligentsia du moins, de quelques unes de ses composantes, de ses larbins, saltimbanques, cire-pompes, bonimenteurs, flagorneurs, affairistes, trafiquants d’influence, roublards, corrompus, spécialistes de la danse du ventre et du retournement spectaculaire de veste ou camisole, de ses girouettes.
Bref de toute cette racaille qui, depuis nos glorieuses indépendances, s’engraisse impunément sur le dos du peuple. Certains, tout en continuant de manier les leviers de l’Etat depuis plus de 50 ans, sont assis sur de gigantesques fortunes gagnées illicitement et qui peuvent dispenser une génération de leurs familles de courber l’échine. Vous voulez des photos de familles ?
Voraces, ils ne sont jamais repus. Insatiables, ils s’empiffrent, s’empiffrent et à tous les râteliers. Leur puissance, ils la tiennent d’un peuple malheureusement servile qui prend souvent pour paroles d’évangile, leur fausse candeur. Tout en douceur, ils aiguisent leurs grosses canines, pardon mâchoires ou mangeoires, c’est selon. Des caudataires les présentent comme des capitaines d’entreprises. Foutaises !
Ce sont plutôt de véritables requins, prêts à « tuer » pour s’enrichir du sang du peuple. En ces moments si difficiles où les caisses de l’Etat sont désespérément au point de pousser le Chef à faire la manche auprès des gens fortunés et des entreprises privées de ce pays si ce n’est à les racketter c’est dans ces moments de détresse et de craintes de lendemains qui déchantent, donc, que des messieurs et dames, par des entourloupes dignes de la mafia, s’empiffrent sur le dos du peuple. En d’autres occasions, on les aurait assimilés à des cannibales. Tous des salauds ? On vous laisse le soin de répondre !
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