Un autre monde…

par admin

Il faudra bien que l’on se prépare au pire et notamment à se serrer la ceinture. En tout cas, après avoir vaincu ce méchant Covid-19, un autre monde se dessinera. Et pour nous autres pays pauvres, il ne nous faudra compter que sur nous-mêmes.

Bien entendu, la France qui ne veut point nous lâcher vient de plaider par la voix de son Chef, la suppression massive de la dette de ce continent le plus riche en ressources naturelles, mais le plus pauvre sur le plan économique.

La faute à nos dirigeants. En tout cas, il n’est point besoin d’être un brillant économiste ou faux politologue pour se faire à l’idée que le fossé entre riches et pauvre s’élargira davantage. C’est une évidence. Et pour se préparer à cette perspective, y a des gens qui ne veulent pas mourir idiots, qui sont déjà dans leurs business.

Croyez-nous, comme lors de toutes les opérations humanitaires, y en a qui en profiteront pour se remplir indument les poches. Les plus pauvres verront quant à eux l’aide alimentaire leur passer sous le nez au profit d’autres moins éprouvés. Des produits se retrouveront vite chez le boutiquer du coin. La décision du Chef de venir en aide aux familles déjà très pauvres, est fort louable. mais ça sent l’improvisation et le populisme à mille lieues.

Et puis, le fait de confier le commandement des opérations à son beau-frère, alias le Dauphin, n’est pas de nature à rassurer les Sénégalais qui auraient préféré une gestion non politicienne et non partisane de cette aide humanitaire. Surtout que le marché du transport des denrées a été filé à un ponte du parti présidentiel et professionnel de la transhumance politique. L’autre problème qui nous guette, c’est de connaître une récession.

Tout y concourt. En tout cas, pour sûr, y en a qui auront du mal à se nourrir de « Ceebu Jeen » ou de se payer le luxe d’aller au restau. Une véritable tension sur le marché du riz se dessine en perspective. Une crise plus mortelle que ce salaud de Covid-19.

Kàccoor bi

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Il faudra bien que l’on se prépare au pire et notamment à se serrer la ceinture. En tout cas, après avoir vaincu ce méchant Covid-19, un autre monde se dessinera. Et pour nous autres pays pauvres, il ne nous faudra compter que sur nous-mêmes.

Bien entendu, la France qui ne veut point nous lâcher vient de plaider par la voix de son Chef, la suppression massive de la dette de ce continent le plus riche en ressources naturelles, mais le plus pauvre sur le plan économique.

La faute à nos dirigeants. En tout cas, il n’est point besoin d’être un brillant économiste ou faux politologue pour se faire à l’idée que le fossé entre riches et pauvre s’élargira davantage. C’est une évidence. Et pour se préparer à cette perspective, y a des gens qui ne veulent pas mourir idiots, qui sont déjà dans leurs business.

Croyez-nous, comme lors de toutes les opérations humanitaires, y en a qui en profiteront pour se remplir indument les poches. Les plus pauvres verront quant à eux l’aide alimentaire leur passer sous le nez au profit d’autres moins éprouvés. Des produits se retrouveront vite chez le boutiquer du coin. La décision du Chef de venir en aide aux familles déjà très pauvres, est fort louable. mais ça sent l’improvisation et le populisme à mille lieues.

Et puis, le fait de confier le commandement des opérations à son beau-frère, alias le Dauphin, n’est pas de nature à rassurer les Sénégalais qui auraient préféré une gestion non politicienne et non partisane de cette aide humanitaire. Surtout que le marché du transport des denrées a été filé à un ponte du parti présidentiel et professionnel de la transhumance politique. L’autre problème qui nous guette, c’est de connaître une récession.

Tout y concourt. En tout cas, pour sûr, y en a qui auront du mal à se nourrir de « Ceebu Jeen » ou de se payer le luxe d’aller au restau. Une véritable tension sur le marché du riz se dessine en perspective. Une crise plus mortelle que ce salaud de Covid-19.

Kàccoor bi

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