« En voulant imposer, en dépit de tout bon sens, le maintien des emplois dans des entreprises quasiment en faillite, l’ordonnance du Président Macky Sall risque d’aggraver les maux qu’il prétend soigner », estime Moustapha Diakhaté. Interdiction…
Selon l’ancien ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté, l’interdiction de licenciement ne solutionne pas la question du chômage en période de crise de production, d’échanges et confinement des économies. Elle risque de l’amplifier même. Contrainte…
Pour lui, en lieu et place de la contrainte étatique, le gouvernement, en intelligence inclusive avec les partenaires sociaux, doit privilégier le chômage partiel. Allocation…
« Dans cette perspective, l’État peut s’engager à assurer la rémunération des salariés mis en chômage partiel par une allocation couvrant au moins le niveau du smic et pouvant aller jusqu’à plus de 70% de l’ancienne rémunération », poursuit M. Diakhaté. Assurance…
D’après Moustapha Diakhaté, l’Etat doit mettre en place l’assurance chômage et l’étendre au secteur informel marchand et productif. Toutefois, au lieu de généraliser le chômage partiel, il faut exclure du dispositif, les entreprises qui ne sont pas frappées par la crise.