Trente ans, toutes ses dents et toujours irrévérencieux avec des reins solides pour pouvoir tirer sur une belle vierge. Bien entendu, une chaste qui a atteint la majorité.
Des occasions pour le mettre définitivement à terre ou le rendre malléable n’ont pas manqué durant ce parcours riche de trente bonnes années avec des hauts et des bas et une galère quotidienne. Toute une vie !
Mais le garçon, qui a grandi entre temps pour donner vie à un quotidien, garde toujours son caractère mordant, toute sa pèche aussi. Et il mord bien quand on essaie de lui faire courber l’échine ou tenter de lui tirer les c…Allez demander aux défenseurs d’un certain Trudeau. Vous en voulez encore ?
Non, ce n’est pas un jour pour compter d’autres ennemis qui sont très nombreux et qui danseraient de joie de nous voir mettre la clef sous le paillasson. Nous sommes toujours là, virils (Ne sommes- nous pas kaccoor ?), intacts et debout comme un soldat prêt pour la guerre. La nôtre, celle d’avoir, durant ces trente ans, essayer de vous offrir de belles sensations.
D’avoir été les pionniers de ce qui se fait aujourd’hui. Des historiens de leur époque avec des faits sordides qui renseignaient sur notre société, pendant que certains portaient des œillères pour ne pas se voir dans la glace. Refusant de voir l’ignominie. D’avoir traqué les voleurs de la République, dénoncé les errements et turpitudes des pouvoirs et des puissants sans aucune compromission.
Bref d’avoir été nous-mêmes. Certains lecteurs de l’hebdo, devenu quotidien, sont certainement aujourd’hui des mammys et papys. Ils pourront encore raconter à leurs petits fils l’époque glorieuse de ce journal porté alors par des hommes et femmes sans peur et sans reproche à la plume qui dégoulinait sur la vérité. Toujours là et décidés à survivre et parer tous les coups des ennemis plus nuisibles que le Covid-19. Bon anniversaire à nous et vivement les 50 ans. Champagne !
Kàccoor Bi