Plusieurs société dans le viseur de Frapp

par admin

Le front pour une révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (frapp)/france Dégage dénonce l’attitude de certaines entreprises de la place qui, non seulement exploitent leurs employés, mais aussi rechignent à leur payer leurs salaires. Guy Marius Sagna et ses camarades, qui fustigent également les licenciements abusifs auxquels font recours certains employeurs, interpellent ainsi le président de la république à interdire tout licenciement pendant toute la période que va durer la pandémie du coronavirus au Sénégal.

«Halte Au Patronat Virus !»

Ainsi se décline le nouveau slogan du Front pour une Révolution Anti impérialiste Populaire et Panafricaine (Frapp)/France Dégage pour dénoncer les difficultés que vivent certains travailleurs dans différentes sociétés de la place. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Guy Marius Sagna et Cie s’indignent de la façon dont certains employés sont traités par leurs employeurs. «Le Frapp est choqué d’apprendre les injustices sans nom faites aux travailleurs du restaurant La Piazza. À 200 mètres du Palais Présidentiel, les travailleurs de ce restaurant n’ont ni contrat de travail, ni bulletin de salaire, ni cotisation sociale et ne peuvent pas jouir de congé de 30 jours alors que certains y travaillent depuis 10 ans au moins», affirment-ils.

Le pire, de l’avis du Secrétariat Exécutif National du Frapp, c’est que plus de 15 travailleurs ont été mis en chômage technique sans salaire, en pleine période de coronavirus. «Et les autres qui travaillent maintenant un jour sur deux ont été informés qu’ils recevraient la moitié de leur salaire». Dans le même sillage, Frapp s’indigne de la situation de 46 travailleurs de Airport Bus Services (ABS. Sa) qui sont restés plus de 40 mois sans salaire, depuis 2016. «Depuis 4 ans, l’État n’a remis aucun document à ces travailleurs pour les édifier sur leur sort. Les intérêts des travailleurs ne peuvent être sacrifiés sur l’autel d’une traque politicienne de biens supposés mal acquis», martèle Guy Marius Sagna qui s’empresse d’interpeller le ministre des Finances sur les arriérés de salaires, les droits et le redéploiement de ces 46 travailleurs.

En dehors de ces derniers, le dossier des employés de Ikagel. Ça préoccupe également Frapp France Dégage. «Ils sont en chômage technique depuis 9 mois. Les 3 premiers mois, ils n’ont perçu que 25℅ de leur salaire. Depuis 6 mois, ils n’ont plus de salaire. Comment l’État peut-il permettre à une entreprise exonérée de la TVA, appartenant au consul honoraire de France à Saly, Christian Langlois, de faire ce qu’il veut ?» se demandent les membres de Frapp qui interpellent le ministre du Travail sur «ces graves atteintes aux droits des travailleurs» et demandent à l’État de faire bénéficier à tous les travailleurs en chômage technique de la solidarité nationale dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Évoquant pour la énième fois le dossier des travailleurs de Pcci, Frapp accuse la Sonatel de refus de payer les arriérés de salaires de ces derniers, défiant ainsi la justice sénégalaise. «La Sonatel a poussé la moquerie jusqu’à annoncer un don à l’État du même montant que celui qu’elle doit aux travailleurs. Comment oublier les 9 milliards Fcfa dus par l’État aux travailleurs de l’ex-Sotrac?» indiquent Guy Marius Sagna et ses camarades qui tirent ainsi la sonnette d’alarme.

Ils attirent l’attention de l’État sur «la grande tentation des patrons voyous de piétiner les droits des travailleurs en prétextant l’impact du coronavirus». Dès lors, il demande au président de la République d’interdire tout licenciement pendant toute la période que va durer la pandémie du coronavirus au Sénégal, de rendre nuls et de nuls effets les licenciements et chômages techniques entrés en vigueur pendant la pandémie du coronavirus. Mais également, d’interdire toute expulsion de locataire pendant toute la durée de la pandémie au Sénégal.

 

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