Dr Abdoulaye Bousso : « 2888 cas contact ont été recensés depuis le début dont 1037 qui sont déjà sortis. 1851 personnes sont en train d’être suivies par les services sanitaires… »

par admin

Le Directeur du centre des opérations d’urgences sanitaire (Cous), Dr Bousso qui faisait une évaluation à mi-parcours après un mois de lutte contre le Covid-19 a fait état de 2888 cas de contact que compte les équipes suivaient dont sont 1037 qui sont déjà sortis de surveillance. 1851 sont entrain d’être suivis par les sevices sanitaires dans des hôtels et autres lieux de confinement. 
Selon lui, il faut canaliser toutes ces personnes afin d’éviter la propagation de la maladie. Dr Abdoulaye Bousso qui a rappelé l’importance du confinement est revenu sur le travail multisectoriel des différentes parties pour maitriser l’epidemie au Senegal.

La maladie de la Covid 19 gagne du terrain au Sénégal. Faisant le point de la situation depuis l’apparition de la maladie au Sénégal le 2 mars dernier, le Directeur des opérations d’Urgence Sanitaire, Dr Abdoulaye Bousso a révélé que le Sénégal compte 2888 contacts dont 1037 sont sortis du suivi. Donc, aujourd’hui, 1851 personnes sont en train d’être suivies. Certaines sont déjà confinées dans des hôtels.

Concernant l’âge des patients, il informe que les personnes entre 25 et 60 ans représentent 64% des patients et les personnes de plus de 60 ans représentent 14%. « Plus les personnes sont âgées, plus le risque est grand. Il est important de protéger ces groupes vulnérables », conseille Dr Bousso. Qui, relève qu’il y a 40% de cas importés et 4% de cas communautaires.

Concernant le pic épidémiologique au Sénégal, le Dr Abdoulaye Bousso pense qu’il serait hasardeux de donner une date pour le Sénégal. « Ce qu’on peut dire, c’est qu’avec toutes les mesures de contingence prises par le président de la République du Sénégal avec la fermeture de l’aéroport Blaise Diagne, la suspension des enseignements, l’interdiction des rassemblements, ces effets devront commencer à se voir à partir de la semaine prochaine c’est-à-dire 14 jours après la fermeture des frontières, nous devrons commencer à ne plus avoir normalement de cas importés », explique-t-il.

« UNE MEILLEURE VISIBILITÉ SUR LA COURBE ÉPIDÉMIOLOGIQUE »

Avant d’ajouter : « Ces cas importés, associés de cas secondaires, constituent 96% des patients que nous avons. Donc, si on arrive à maitriser ces entrées, il nous restera 4% qui parait bas mais qui vont être très importants à partir de la semaine prochaine. Parce que, si on n’arrive pas à maitriser ces cas, l’épidémie peut aller dans un sens très difficile pour nous. A partir de la semaine prochaine, on devrait avoir une meilleure visibilité sur la courbe épidémiologique au Sénégal ».

De même, il a fait savoir que les malades sont toujours répartis dans les six régions Diourbel, Thiès, Ziguinchor, Fatick, Dakar, Saint-Louis. Mieux, il indique que 500 sont disponibles pour prendre en charge les malades. En sus, rassure-t-il, il y a encore une marge de lits pour les malades. Pour ce qui est des lits de réanimation, le Dr Abdoulaye Bousso renseigne que l’hôpital Fann en dispose 10. Et, ajoute-t-il, à chaque site de traitement, des unités de réanimation sont également en train d’être disposées.

« LES TESTS RÉSERVÉS UNIQUEMENT AUX PERSONNES CONTACTES »

« Au niveau des sites de traitement, l’ensemble du personnel dispose de matériels de protection et d’équipements. Des sticks disponibles et des commandes sont en train d’être faites pour renforcer ce stock », souligne-t-il. Par ailleurs, il s’est prononcé sur les tests. « Ce que nous recommandons c’est de ne pas aller dans les laboratoires pour faire des tests. Les tests sont uniquement réservés, pour le moment, aux personnes contactes qui deviennent suspectes. C’est seulement pour ces personnes que nous recommandons le diagnostic au laboratoire », dit-il.

 

 

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