Aliou Sané, Coordonnateur du mouvement Y’en a marre était de la partie au défilé qui a démarré depuis 72 heures au palais de la République dans le cadre des audiences que le président Macky Sall a accordées à toutes les couches sociales du pays. À la tête des représentants du mouvement Y’en à marre, le journaliste est revenu sur les trois points autour desquels a tourné leur discussion avec le chef de l’Etat.
1- La question du transport était l’épicentre des discussions. Selon le journaliste joint par téléphone, ils ont suggéré au chef de l’État de trouver des solutions urgentes pour faciliter la mobilité des citoyens. Car les mesures prises par le ministre des Transports terrestres sont tellement draconiennes que des sénégalais marchent des kilomètres pour aller au travail ou à la descente. Quitte à recourir à des privés pour la circonstance. Des images que les y’en a maristes ont montré au chef de l’État qui leur a promis des palliatifs.
2- L’utilisation des 69 milliards annoncés par le chef de l’État pour accompagner les couches vulnérables, c’est-à-dire les sénégalais défavorisés. «Nous avons insisté sur la transparence liée à la gestion de ces fonds. Nous lui avons demandé de ne pas exploiter le fichier des bourses sociales parce que les sénégalais ont fait savoir que ce fichier est assez politique », a-t-il fait savoir. « Il nous a promis d’impliquer toutes les couches sociales de la Nation dans la gestion de ces 69 milliards afin que le dispatching se fasse en toute transparence.»
3- La réduction du prix de la facture de l’électricité, de l’eau et surtout des vivres de première nécessité. Car la plupart des sénégalais vivent au jour le jour. Donc du fait de ce couvre-feu et de l’état d’urgence, ces sénégalais auront du mal à joindre les deux bouts. C’est pourquoi dans les mesures à prendre, nous lui avons suggéré d’avoir une pensée attentionnée envers ces citoyens. « Il a promis d’actionner un levier pour permettre à l’État de revoir les prix des denrées de première nécessité pour accompagner les sénégalais», notera pour finir, le chef de file des y’en a marristes…