Les membres du mouvement « Ñoo Lank » n’accordent pas plus leur violon. Les démons de la division sont passés par là. Une partie du collectif s’est démarquée de la masse et a mis sur pied « Ñoo Lank authentique ».
Il s’agit de Mame Cheikh Seck de la génération des forces citoyennes et de ses camarades. Ces derniers, informe Les Echos, accusent les activistes de dérouler un agenda politique qui n’a rien à voir avec la lutte contre la hausse du prix de l’électricité.
« La vérité est très loin de ce qui se raconte. Les véritables précurseurs du collectif ont dû le quitter pour mettre en place Ñoo Lank authentique, parce que on était en train de perdre de vue les véritables objectifs de notre lutte », a précisé le coordonnateur de la nouvelle frange du mouvement de contestation. Avant d’ajouter : « Ce qui nous a le plus chiffonné, c’est la tournée au sein de la classe politique.
Non seulement nous n’étions pas d’accord mais également nous nous sommes rendus compte qu’ils étaient en train d’établir le contact avec les adversaires politiques du régime sans être disposés à rencontrer le chef de l’Etat ».