La lecture qu’il faut faire de l’exclusion de Moustapha Diakhaté de l’apr, de l’avis de Mamadou Diouf professeur d’histoire à Columbia University des Etats-Unis, est qu’il s’agit d’un signal fort qui marque le coup d’envoi de la bataille pour la succession.
Invité d’objection ce dimanche sur Sud Fm, il déclare: » la sortie de Moustapha Diakhaté et son exclusion est effectivement le signal que la bataille pour la succession a commencé au sein de l’apr, même si c’est une bataille feutrée pour le moment. Et c’est tout à fait normal ».
Ce qui est anormal dans ce jeu politique au sein du parti présidentiel, selon Diouf, c’est » l’idée (du président Macky Sall) d’étouffer les ambitions politiques des uns et des autres » en gardant le flou sur un 3e mandat qu’il ne pourra jamais briguer à moins qu’il change la constitution. La conséquence qui découle de cette stratégie, à l’en croire, c’est qu’elle va « miner et l’appareil d’état et l’appareil politique, l’apr ». » Il va y avoir des tensions de plus en plus importantes entre l’appareil d’état et l’appareil politique c’est-à-dire l’apr, d’une part. Et d’autre part il va y avoir une cacophonie de plus en plus importante », prévient-il.