C’est ce mardi 7 janvier 2020 que s’ouvre le procès de la défunte vice-présidente de Conseil économique social et environnemental (Cese) tuée le 19 novembre 2016, dans son domicile sis à Pikine. Samba Sékou Sow, nom du chauffeur de feu Fatoumata Matar Ndiaye, non moins son présumé bourreau, fait face à la Chambre criminelle de Dakar, après trois ans de détention pour répondre des faits du meurtre.
Leur client attrait à la barre, à 10h 50 minutes, les avocats de l’accusé, lors de la mise en état ont demandé le renvoi du dossier. « Le dossier est incomplet. Les procès-verbaux de la police, les avis de convocations du juge d’instruction nous manquent », brandit Me El Mamadou Ndiaye, qui ajoute que l’affaire vient pour la première fois ici (Chambre criminelle de Dakar) « donc ne nous obligez pas à plaider sans disposer de documents complets », plaide l’un des avocats de la défense.
Mais la demande de la robe noire a été vite rejetée par le juge, qui lui notifie que « le motif du renvoi n’est fondé ni en faits ni en droit. Étant donné que l’accusé a été assisté du début à la fin », martèle le juge. Ce dernier avant même de finir, a été coupé par les avocats de l’accusé qui insistent sur la demande de renvoi.
Après un échange houleux entre les avocats de Samba Sékou Sow et le président de la Chambre criminelle de Dakar l’affaire a été retenue. Le procès peut commencer… les révélations également.