Mais diantre que se passe t-il au Sénégal pour couper tous les moteurs et n’avoir d’yeux et d’oreilles que de l’autre côté de ce machin de …comité « national » de pilotage de dialogue et de « naxanté » à qui mieux mieux ? Y a-t-il arrêt ou rupture dans et /de fonctionnement des institutions de la République ?
Frôle-ton l’écroulement et l’affaissement ? L’Etat est-il en défaut de paiements ? Les caisses sont-elles vides ? Les réserves (pas de change toujours logées au Trésor de Marianne ?!) Les réserves peuvent –elles encore supporter quelques jours d’importations de produits sensibles ?
Les clignotants sont-ils si rouges au point d’installer la panique chez le prince en dépit de démentis de courtisans ? Autant de « y a-t-il » et de « est-ce que » légitimement posés sinon comment comprendre un ou deux mois après les élections du février 2019 que la marche du pays soit bloquée et à l’écoute d’un « musanté » dont les termes peinaient à être définis.
Si une élection et une « Présidentielle » de surcroît est par excellence une rencontre entre un homme et le peuple, c’est parce que c’est l’aménagement à tous points de vue d’un espace de confrontations , d’échanges, de commerce d’idées (et d’ecos sonnants et trébuchants aussi ), donc d’un dialogue et qu’après que les urnes auront parlé…c’est le travail et la traduction des engagements.
Mais que voit-on dans ce beau pays ? (Oh pays , mon beau peuple !) Un rangement presque aux oubliettes des promesses même si…cela n’engage que …ce qui est une trahison et un biaisement des clauses du contrat lors des élections. Presque 12 mois après, le pays est suspendu à ce fil du dialogue à reprendre, à recoudre, à … ,prenant en otage et asphyxiant.
Ce n’est pas sérieux tellement les consultations populaires et populistes sont fraîches (Referendum…) Qu’est-ce qui coince ou qu’est-ce qui se rumine et se mijote encore sur le dos du badolo ? Les agendas… cachés sont là et se font jour de plus en plus , un véritable jeu de renards , de jeu de « Ndiombor » pour paraphraser Léo. Gagner du temps semble être le non-dit , le filigrane pour les invités au cocktail sanguinolent (sueur du badolo).
Occasion ou bouée pour le prince de souffler et de voir plus clair étouffé et suffoqué par les contraintes et les rigueurs budgétaires pour un pays en quasi ajustement. Les PTF et les institutions de BWoods l’ont affirmé même si à mots couverts avec des concepts nouveaux : Oui le pays va mal et l’infra humain est touché et tous les indicateurs sociaux renseignent sur le degré de pauvreté et d’appauvrissement.
La main tendue demeure le sport favori non pas seulement des talibés (dos large ) mais aussi des institutions et la 1ère d’entre elles : L’ETAT himself ! A tous points de vue le déficit , les défaillances et le non respect des engagements sont énormissimes et par le truchement de ce dialogue tant chanté et tant attendu et qui continue, le prince respire et met en branle ses labos pour le devenir de l’apr, ce prématuré sans descendance et bientôt orphelin (2ème et dernier mandat ?! ).
Pour les autres convives à la table à jetons et per diem du dialogue, il faut y aller , être présent sur le landerneau et sur la bande passante de la visibilité même si chantant le cygne.
Ailleurs dans les « apprentis » démocratie , dans les pays voisins au contexte plus compliqué et plus complexe, des dialogues sont lancés et vite refermés et les conclusions déjà en application, ici les prolongations et les « addtionnal times » jusqu’en fin mars, veille du 04 avril pour encore accoucher d’une souris et alimenter un discours à la Nation, reconfigurer, réaménager et remanier avec de nouvelles têtes : Entretemps , rien n’aura changé et le bas peuple continuera de trinquer .
IBOU SENE KAOLACK